Nous vivons une bonne partie de notre vie en ligne. Nouer des relations en ligne, qu’elles soient romantiques ou autres, peut permettre de « rencontrer » des gens qu’on n’aurait jamais croisés normalement. Il est important de garder à l’esprit qu’il est très facile d’intimider ou de harceler quelqu’un en ligne, et que les relations par écran interposé peuvent être tout aussi malsaines que les relations en personne.
Voici quelques signes d’une relation abusive, en ligne ou en personne :
Il y a des points communs entre les relations abusives dans la vraie vie et en ligne, mais les dégâts causés par les relations en ligne sont différents. En ligne, il est plus facile de savoir ce que tu fais, où tu es. La relation abusive se noue sur les mêmes plateformes que tu utilises pour rester en contact avec ta famille ou tes amis, et cela peut te donner le sentiment d’être prise au piège. Une fois que les abus commencent, ils peuvent dégénérer rapidement, même dans des espaces publics.
Voici quelques signes qui pourraient indiquer qu’une relation est malsaine :
Quelqu’un a-t-il…
Si tu penses être aux prises avec une relation malsaine, en ligne ou dans la vraie vie, demande de l’aide. Fais des captures d’écran des messages que la personne t’envoie ou affiche sur ses comptes sociaux, au cas où il ou elle les supprimerait plus tard. Parle à tes parents, à des amis, des enseignants ou d’autres personnes de confiance. Si ton ou ta partenaire t’a menacée de violence, appelle la police.
Si tu n’as personne à qui parler en personne, appelle Jeunesse J’écoute au 1-800-668-6868. Tu trouveras d’autres lignes d’écoute ici.
Tes amis peuvent jouer un rôle important pour t’éviter de nouer des relations malsaines ou t’aider à y mettre un terme.
Pour trouver d’autres informations sur la sécurité en ligne, consulte HabiloMédias.
Et n’oublie jamais que ce n’est pas de ta faute. Parler de ce qui se passe et de ce que tu ressens n’est pas une trahison. Ne te reproche pas d’avoir fait des erreurs, comme dévoiler ton mot de passe ou prendre des photos. Rien de cela n’autorise qui que ce soit à te traiter de façon abusive.
Cet article est tiré d’un billet de la Fondation canadienne des femmes.