On nous rappelle constamment les effets des pensionnats sur nos aînés; elles ont créé un cycle intergénérationnel de relations malsaines. Nous savons aussi qu’avant la colonisation, les aînés jouaient un rôle essentiel dans le transfert de connaissances et de l’enseignement aux générations futures. Ils connaissaient notre histoire, et la communiquaient de génération en génération.
Cette relation s’est assombrie après l’apparition des pensionnats et la séparation des enfants autochtones de leurs communautés et de leurs familles. Par conséquent, nous avons perdu beaucoup de connaissances sur nous-mêmes.
Nous tentons de changer cela. Des programmes et des organisations, d’un bout à l’autre du Canada, s’efforcent de resserrer les liens entre les aînés et les jeunes, comme cette série de séminaires (en anglais seulement) que les Elder and Youth Councils de la BC Association of Aboriginal Friendship Centres offre dans l’ensemble de la Colombie-Britannique.
Les jeunes mentionnent qu’ils se sentent intimidés lorsqu’ils approchent un aîné; il s’agit de l’un des principaux obstacles qui se dressent devant eux.
Parles-tu à un aîné dans ta communauté? Comment l’approches-tu?