La semaine de sensibilisation aux troubles alimentaires met chaque année l’accent sur la sensibilisation et le démantèlement des idées reçues.
Les troubles alimentaires consistent en certains comportements persistants par rapport à l’alimentation qui nuisent à la santé et au bien-être d’une personne. Ils affectent souvent la régulation des émotions et la capacité de fonctionner normalement dans tous les domaines importants de la vie. Ils s’accompagnent d’une obsession portant sur la nourriture, le poids et l’exercice physique. Les plus courants sont l’anorexie nerveuse, la boulimie nerveuse (aussi appelée boulimie-anorexie) et la frénésie alimentaire, mais il en existe d’autres.
On pense trop souvent que les troubles de l’alimentation n’affectent que les jeunes femmes caucasiennes, mais en fait, ils peuvent toucher tout le monde (site en anglais), quel que soit l’âge, le sexe, l’ethnicité ou la condition sociale, et ils existent chez les Autochtones (article en anglais). Il est dangereux de négliger ces troubles au sein des communautés où ils ne sont pas considérés comme problématiques, car les personnes qui en souffrent pourraient être privées d’un diagnostic, ne pas comprendre leur situation, ni savoir où aller chercher de l’aide.
Les troubles de l’alimentation ne sont pas faciles à traiter. Il est bon de se rappeler que les personnes qui en sont atteintes ne le font pas exprès. Ces troubles surviennent à cause de facteurs génétiques, biochimiques, psychologiques, culturels et sociaux. Bien qu’ils soient complexes, il est possible d’en guérir et de vivre pleinement sa vie.
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