Tout le monde sait que la relation entre les Églises et les peuples autochtones du Canada a été complexe et difficile. De nombreuses Églises ont cependant adopté l’esprit de réconciliation et répondent aux Appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation.
De nombreuses Églises ont aussi présenté des excuses officielles aux Autochtones d'avoir administré des pensionnats et d’avoir joué un rôle important dans la destruction de cultures, de langues, de familles et de communautés.
En 1994, l’Église presbytérienne au Canada a admis son rôle dans le système des pensionnats indiens.
« Nous reconnaissons que la politique officielle du gouvernement du Canada était d’assimiler les peuples autochtones dans la culture dominante et que l’Église presbytérienne au Canada s’est conformée à cette politique, » mentionne la confession
« Nous reconnaissons que le mal que nous avons fait est issu des attitudes et des valeurs du colonialisme européen occidental, et que l’hypothèse voulant que ce qui n’était pas à notre image devait être découvert et exploité. C’est dans cette optique que nous, et d’autres Églises, avons encouragé le gouvernement à bannir certaines pratiques spirituelles importantes par lesquelles les peuples autochtones se rapprochaient de Dieu Créateur. Pour la complicité de l’Église dans cette politique, nous demandons pardon. »
L’Église presbytérienne supporte également sept ministères réservés aux peuples autochtones, qui forment le National Native Ministry Council. Les ministres et directeurs qui font partie du National Native Ministry Council se réunissent pour éduquer, partager, discuter d’enjeux et s’entraider.
La confession intégrale présentée en 1994 est disponible en ligne. Pour en savoir plus sur les efforts de guérison et de réconciliation de l’Église presbytérienne, cliquez ici (en anglais seulement).