Frank Calder a écrit de nouvelles pages d’histoire tout au long de sa longue carrière politique. Membre de la nation Nisga’a, il était le premier à être élu à un parlement canadien.
Il a fait ses études à l’université de Colombie-Britannique, et était le premier Autochtone à y obtenir son diplôme du Anglican theological college. Il a ensuite travaillé comme syndicaliste, machiniste et entrepreneur avant de se lancer en politique. Il était aussi chef héréditaire de la maison Wisinxbiltkw de la bande Killerwhale.
Bien qu’il ne fût pas le premier autochtone à être élu à une législature au Canada (le premier étant Louis Riel, qui n’a jamais siégé au parlement), il fut le premier à pouvoir prendre son siège et représenter ses électeurs. Il a été député provincial de la Co-operative Commonwealth Federation (qui devint plus tard le NPD) au sein du parlement de la Colombie-Britannique pendant 26 ans. Il est aussi devenu le premier membre autochtone du Cabinet en 1972, dont il fut plus tard congédié pour indiscrétions et controverse.
Calder est surtout connu pour sa lutte pour la défense des droits territoriaux des Nisga’a. Avant ce procès, aucune procédure formelle n’existait pour résoudre ce type de litige. Après le procès Calder, le Canada a établi une procédure plus officielle pour négocier les revendications territoriales.
Il a reçu plusieurs prix en reconnaissance de son travail. Il a été nommé officier de l’Ordre du Canada en 1987 et a été nommé à l’Ordre de la Colombie-Britannique en 2004.