Qui dit que les jeunes Autochtones ne font pas des choses formidables?
Lors de la Journée nationale des Autochtones cette année, 12 jeunes leaders autochtones ont présenté leurs réussites au Comité permanent du Sénat sur les peuples autochtones. Ces 12 jeunes changent la donne dans leur communauté et font un excellent travail pour sensibiliser les gens aux cultures autochtones au Canada et de favoriser la compréhension mutuelle.
Les jeunes leaders autochtones avec Peter Harder, le leader du gouvernement au Sénat. Source d'image: www.sencaplus.ca
Ce ne sont que 12 exemples parmi de nombreux autres qui montrent que les jeunes autochtones rendent le Canada meilleur au quotidien. Les jeunes qui faisaient partie de la délégation au Sénat étaient :
Caitlin Tolley, Algonquin Anishinaabé de Kitigan-Zibi, Québec
Tenille McDougall, Tsuu T’ina Nation (Traité No 7) de Fort Macleod, Alberta
Willie Sellars, Williams Lake Indian Band, Colombie-Britannique
Maatalii Okalik, Inuk de Panniqtuq (Pangnirtung), Nunavut, vit maintenant à Iqaluit
Kluane Adamek, Première nation Kluane de Tlingit, Tutchone du Sud, a des ancêtres allemands et irlandais, de Whitehorse, Yukon
Justin « Jah’kota » Holness, de Winnipeg, vit maintenant à Ottawa
Kelly Duquette, d’Atikokan, Ontario
Katelyn LaCroix, de Penetanguishene, Ontario
Jenna Burke, Nation Mi’kmaw de Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard
Mitch Case, Midewiwin premier degré (Three Fires Midewiwin Lodge) de Sault Ste. Marie, Ontario
Alethea Arnaquq-Baril, Inuk d’Iqaluit, Nunavut
Shelby Angalik, Inuk d’Arviat, Nunavut
Les jeunes représentants avaient beaucoup de choses à dire et ont saisi l’occasion d’aider les sénateurs à mieux comprendre le quotidien des jeunes Autochtones.
« Je pense que vous remarquerez un thème commun entre tous les jeunes qui vont prendre la parole aujourd’hui, a dit Katelyn Lacroix au comité. Beaucoup d’entre nous n’ont pas eu l’occasion d’apprendre notre propre culture dès la naissance. Beaucoup d’entre nous ont appris ce qu’ils savent assez tard. »
« Je pense qu’un des plus grands dangers pour nos jeunes, c’est le sentiment d’être isolé de leur famille, de leurs amis ou de leur communauté, a-t-elle ajouté. En leur apprenant leur histoire et en les aidant à nouer des liens avec leurs pairs, on peut les aider à se sentir fiers de leur identité et améliorer leur bien-être. »
Tu peux voir l’ensemble de la réunion du comité ici, ou trouver un résumé, ainsi que les biographies des jeunes délégués, sur le site du Sénat.