Le problème du suicide et des pensées suicidaires parmi les Autochtones au Canada inquiète depuis plusieurs années. Nous savons depuis plusieurs décennies que le taux de suicide parmi les Premières nations, les Métis et les Inuits, en particulier chez les jeunes, est beaucoup plus élevé que dans la population générale.
Une nouvelle étude de l’Association des femmes autochtones du Canada et de Statistique Canada montre que ce problème est loin d’être résolu. Le rapport publié cette semaine est basé sur des données tirées de l’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2012 et porte sur les pensées suicidaires parmi les jeunes Autochtones de 18 à 25 ans qui vivent hors réserve.
Le rapport tire les conclusions suivantes :
Statistique Canada a étudié cette question parmi les femmes et les hommes et a également conclu que les pensées suicidaires étaient également fréquentes chez les adultes Autochtones qui vivent hors réserve.
Ces chiffres sont choquants, mais des études montrent aussi que certains facteurs peuvent atténuer les pensées suicidaires et prévenir le suicide. La participation à des activités communautaires, le lien à sa culture, le contrôle de sa vie personnelle et l’autonomie sont des exemples de facteurs qui peuvent faire une vraie différence.
Demander de l’aide peut aussi faire une différence. Si tu es en difficulté, ou si une personne que tu connais pense au suicide, il y a des gens pour t’aider et des endroits où tu peux aller pour parler de tes problèmes. Les programmes et la base de données de service de Nouveaux débuts peuvent t’aider à faire le premier pas.
Pour lire le rapport de Statistique Canada et de l’AFAC, clique ici.