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Les pensées suicidaires fréquentes parmi les jeunes Autochones qui vivent hors réserve

October 14, 2016
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Un nouveau rapport de Statistique Canada et de l’AFAC peint un triste portrait du suicide chez les jeunes autochtones

Le problème du suicide et des pensées suicidaires parmi les Autochtones au Canada inquiète depuis plusieurs années. Nous savons depuis plusieurs décennies que le taux de suicide parmi les Premières nations, les Métis et les Inuits, en particulier chez les jeunes, est beaucoup plus élevé que dans la population générale.

Une nouvelle étude de l’Association des femmes autochtones du Canada et de Statistique Canada montre que ce problème est loin d’être résolu. Le rapport publié cette semaine est basé sur des données tirées de l’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2012 et porte sur les pensées suicidaires parmi les jeunes Autochtones de 18 à 25 ans qui vivent hors réserve.

Le rapport tire les conclusions suivantes :

  • 5 à 10 p. cent des jeunes des Premières nations, métis et inuits ont rapporté avoir eu des pensées suicidaires au cours des 12 mois précédents.
  • Environ 20 p. cent des jeunes ont rapporté avoir eu des pensées suicidaires au cours de leur vie.
  • Les pensées suicidaires étaient deux fois plus fréquentes chez les jeunes Autochtones qui vivaient hors réserve que chez les jeunes qui vivent dans une réserve.
  • Les jeunes qui ont rapporté avoir eu des troubles de l’humeur ou de l’anxiété, avoir consommé de la drogue ou s’être sentis désespérés étaient plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires au cours de l’année précédente; les jeunes qui ont rapporté avoir une haute estime de soi avaient eu moins de pensées suicidaires.

Statistique Canada a étudié cette question parmi les femmes et les hommes et a également conclu que les pensées suicidaires étaient également fréquentes chez les adultes Autochtones qui vivent hors réserve.

Ces chiffres sont choquants, mais des études montrent aussi que certains facteurs peuvent atténuer les pensées suicidaires et prévenir le suicide. La participation à des activités communautaires, le lien à sa culture, le contrôle de sa vie personnelle et l’autonomie sont des exemples de facteurs qui peuvent faire une vraie différence.

Demander de l’aide peut aussi faire une différence. Si tu es en difficulté, ou si une personne que tu connais pense au suicide, il y a des gens pour t’aider et des endroits où tu peux aller pour parler de tes problèmes. Les programmes et la base de données de service de Nouveaux débuts peuvent t’aider à faire le premier pas.

Pour lire le rapport de Statistique Canada et de l’AFAC, clique ici.

 

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